« Comment je vais revenir. Dans un espace de dialogue, euh, humain. J’ose poser la main. Sur un de ces écrans peints à même le mur. Dans la masse, ça me ramène à la pierre. Je prends mon journal. Bizarre quand je la reprends elle est très jaune comme ce papier qui aurait vieilli. Et puis je descends, j’emprunte la colonne centrifugeuse du château. Je tourne avec lui, l’aile droite, l’aile gauche, l’aile est, l’aile ouest. Je descends dans le colimaçon. Fait d’écrans de lumière. Ahah, je passe à travers le magasin aah. Je sors. On a la grande porte de bois qui donne sur l’esplanade avec les deux tilleuls de part et d’autre. C’est une scène, extérieure, en contre-bas. Une autre esplanade pour disposer du public. Les tilleuls forment un cadre. Je regarde le bleu du ciel. Un avion. Sa traînée blanche. Il vole trop bas, il a pas le droit. »