"Il y a pour moi dans l’improvisation, une grande relation avec ce que je ressens en moi de très proche de l’animal, avec ce que je ressens de tout être vivant, de tout animal, avec lequel j’ai besoin de me relier. C’est pour ça que je danse, c’est pour ça que j’improvise. En me reliant à ça, c’est de me relier à la globalité de l’univers. Je trouve le mouvement de l’improvisation, l’improvisation c’est un mouvement, c’est un état de mouvement de d’épaississement spatio-temporel, de reliance peut-être, un état d’être, d’être au cœur de l’être. Si comme je le perçois depuis toujours, et comme en parle les pensées asiatiques, l’être est en perpétuelle transformation. Ce qui m’intéresse dans ce que je dis, c’est quelque chose qui me questionne beaucoup, c’est que vraiment, je vois que je ressens la danse. J’ai du mal à faire la différence entre improvisation et danse, et danse et improvisation, en réalité."