Il y a vraiment l’idée d’être auto-générant, de créer un micromonde, de se surprendre qu’il y ait par moment des sortes de rencontres entre ce micromonde et le monde réel , le monde extérieur, qui sont souvent des accidents. Comme papillon a les yeux souvent fermés il se retrouve à buter contre des objets ou des choses ou des gens humains ou non humains, et donc il se retrouve à devoir s’excuser ou combiner avec. Et ça ça fait vraiment partie de la joie de la ressource de l’improvisation que papillon vit. Comme il est dans son monde qu’il auto-génère, dont il est responsable, il a vraiment très peu de contrainte extérieures à gérer. Et du coup quand il y a des fulgurances comme ça, à l’écoute des conséquences, il prend des poses archétypales de ce qu’un être humain gêné pourrait faire, il va se recroqueviller, rentrer la tête dans les épaules : il y a des routines, il sait ce qu’il fait, il y a un vocabulaire. Je ne m’en lasse pas de l’observer de l’intérieur. Il a ses routines qui lui permettent de s’en sortir dans à peu près toutes les situations sauf une qui lui est très difficile : quand les gens essayent d’interagir avec lui.