« Mais en même temps je crois que la dimension émotionnelle, pour tout le monde, a été tellement forte, que du coup cette partie qui est en fait importante pour moi, n'est pas aussi importante du point de vue chorégraphique mais est importante pour la réalité de ce que c'est. C'est à dire du retour de Anne-Laure à ce qu'elle est. Et qu'on soit là ensemble. Parce que même dans la montée de l’effroi, je pense qu'on ne s'est jamais perdus, dans le contact et dans la tension avec Anne-Laure. Et même quand elle partait, elle avait besoin de m'ouvrir sur tout le monde autour d'elle. Sans dire que c'était sur les gens, mais sur son être au monde. Et en même temps, même si par rapport à cette fulgurance d’ouverture d’être au monde. […] Je crois que ce moment d’être au monde, c'était important. Vraiment important. Ça touche à une question existentielle mais qui n'est pas intellectuelle, qui est vraiment viscérale, peut-être. »