Toute ta concentration physique est sur tes mains et l’objet dans tes mains. [...] Le corps disparaît, [...] [l’attention] n’est même pas portée vers les mains... dans la mesure où c’est possible il n’y a plus de corps du tout, c’est l’intuition des muscles de la main qui sautent qui réagissent, ‘tin’, surtout dans ce moment là avec ce jeu saccadé et sautillant c’était ça c’est les doigts qui font ‘ha, ha, ah oui, ah non, attends, est-ce que c’est ?’ Voilà. C’est comme si je faisais ça en parlant mais c’était avec la guitare c’était juste avec des ‘poun’, des notes. Et à des moments quand je prenais un peu plus confiance dans ce jeu, parce que c’est juste les premières secondes où c’est douteux [...], mais une fois que mon corps se montre qu’il peut gérer la situation tout seul en jouant, du coup mon esprit s’engage à nouveau [...].